C'est en tout cas ce qu'a indiqué le manager général de Warcraft lors d'une interview auprès de IGN. Blizzard pourrait ainsi, comme Riot avec League of Legends, se rapprocher de studios tiers pour étendre les horizons de sa franchise phare.

Bientôt du Warcraft à toutes les sauces ?

Depuis sa sortie il y 20 ans, World of Warcraft fait la pluie et le beau temps chez Blizzard. Malgré d'autres licences fortes comme Diablo, Overwatch ou StarCraft (enfin ça, c'était avant), c'est bien le MMO phare qui porte le géant américain. Les fans de la première heure adoreraient revoir la licence dans un jeu de stratégie. Cette perspective s'avère toutefois peu probable après le scandale de Warcraft III: Reforged. Quoique ?

John Hight, manager général de la franchise, s'est en effet dit ouvert à l'idée de confier la production de spin-offs à des studios tiers. Nous en avons déjà constaté le succès, du moins pendant un temps, avec le jeu de cartes Hearthstone. Le jeu mobile Warcraft Rumble était également une tentative pour Blizzard de se diversifier. Il se pourrait donc que d'autres jeux similaires, produits hors de la firme d'Irvine, voient le jour à l'avenir. Le géant américain se veut toutefois prudent dans le choix d'éventuels futurs partenaires.

Warcraft Rumble
Bientôt d'autres spin-offs dans l'univers de Warcraft ? © Blizzard

« Encore du travail ? »

« Je pense que, si nous trouvons le bon partenaire, la bonne situation et qu'il est versé dans un genre de jeu que nous ne connaissons vraiment pas, il s'agirait du partenaire idéal pour qu'on travaille ensemble. Nous sommes ouverts à l'idée, mais c'est relativement nouveau pour nous ». Blizzard a en effet plusieurs fois montré par le passé une certaine volonté de contrôle. L'idée de confier son bébé le plus précieux et offrir une certaine liberté créative à un autre studio est donc une perspective étudiée avec précaution.

Hight exprime par ailleurs une certaine inquiétude quant à la dispersion de la base de fans de Warcraft. « Je veux que la licence soit plus libre qu'elle ne l'est maintenant. Mais je ne veux pas non plus qu'on grandisse trop vite et que nous ne soyons plus capable de service l'audience que nous avons ». De manière générale, le consensus semble toutefois aller davantage vers l'ouverture à une telle perspective. « Je pense que la licence peut profiter d'une ouverture à d'autres entreprises qui partagent notre amour pour elle, ont une idée vraiment cool, partagent notre engagement pour la qualité et ont la capacité de s'y tenir. Ces exigences viennent probablement grandement réduire la liste des candidats potentiels, pas vrai ? ». L'idée commence en tout cas à faire son chemin dans les grandes instances d'Azeroth.